Conseiller agricole, éleveur, responsable d’élevage piscicole, auxiliaire de vie en milieu rural, jardinier paysagiste, maraîcher bio, animateur nature, pépiniériste, vétérinaire, technicien forestier, ingénieur recherche et développement, soigneur animalier, œnologue, maréchal-ferrant, technico-commercial en agrofournitures… l’éventail des métiers est large en agriculture et les perspectives d’emploi variées. Ils sont préparés au sein des établissements d’enseignement agricole, deuxième dispositif éducatif de France, dépendant du ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation.

Acquisitions théoriques et approche pratique

Ceux-ci offrent des formations allant du certificat d’aptitude professionnelle agricole au doctorat, accessibles par la voie scolaire, l’apprentissage, l’alternance, la formation professionnelle continue. L’une des caractéristiques de cet enseignement est qu’il est prodigué en rapport avec les réalités du terrain, accordant une large place aux apprentissages concrets, au lien entre des acquisitions théoriques et une approche pratique.

En prise directe avec les évolutions de l’agriculture et des territoires ruraux, il s’appuie pour cela sur des exploitations, des ateliers pédagogiques, des stages en entreprise qui permettent aux élèves, étudiants, apprentis et stagiaires des formations concrètes. Elles prennent en compte les préoccupations de notre société : alimentation et exigences de qualité, d’hygiène, de sécurité sanitaire, agroécologie, aménagement de l’espace et environnement, forêt, gestion et maîtrise de l’eau, développement durable, énergie, services en milieu rural aux personnes et aux entreprises, commerce, tourisme.

L’aventure du vivant

Mieux faire connaître l’étendue de ces métiers et les perspectives d’emplois qu’offrent ces filières, c’est l’enjeu du nouveau slogan de l’enseignement agricole, «L’aventure du vivant». Consulter le site dédié.

Autre spécificité, l’éducation socioculturelle, une discipline propre à l’enseignement agricole qui s’ouvre sur le territoire en impliquant les jeunes dans des projets culturels, sociaux et artistiques. Souvent implantés sur des petites communes dans les espaces ruraux, les établissements installent ainsi une grande proximité avec le tissu économique, social et professionnel local et contribuent ainsi à faciliter l’insertion des jeunes diplômés. Leur vivier de recrutement s’est progressivement élargi et les jeunes directement issus du monde agricole ne représentent aujourd’hui qu’environ 15 % des apprenants.