Après l’appel et la course aux toilettes pour un dernier petit pipi, « Du champ à l’assiette » peut commencer. Inès, Lou, Maël, Chloé, Logan, Maëlis et Quentin affichent avec fierté leur grosse gommette colorée collée sur le cœur. Ils forment l’équipe violette. En un clin d’œil, leurs petits camarades des équipes orange, verte, bleue, jaune, verte, marron et rouge se sont déjà éparpillés dans toute la cour dans un tourbillon de couleurs.

Trois jeunes goûtent à l'aveugle.
Bien manger, dormir, bouger
Bien dans leur assiette
Une journée de sensibilisation au bien-manger, bouger et dormir, baptisée « Du champ à l’assiette », a été organisée à la fin du mois de mars à l’école Jules-Ferry de Le Blanc, au cœur du Parc naturel régional de la Brenne, dans l’Indre, par la MSA Berry-Touraine, avec l’aval de l’Éducation nationale. Pour l’occasion, un village santé a été dressé dans la cour de l’école. Nous y étions.
Dans le dernier petit pot tout rose, il s’agissait de reconnaître un mélange de betterave et de fromage de chèvre frais. ©Alexandre_Roger/le_Bimsa

Apporter aux enfants de 10 à 12 ans du territoire blancois les éléments de connaissance leur permettant d’adopter les comportements propices à préserver leur santé était l’enjeu de cette journée. « Selon un diagnostic local de santé du Parc naturel régional de la Brenne de 2015 et l’enquête ObEpi-Roche réalisée en 2012, il ressort que 16,9 % de la population âgée de 18 ans et plus se trouve en situation d’obésité. Un pourcentage supérieur à celui observé au plan national. Un élément plus inquiétant concerne la région Centre Val-de-Loire, où la proportion de personnes obèses a progressé de 72,4 % entre 1997 et 2012 », constate Étienne Buchmann, animateur à la MSA Berry-Touraine.

Lucie et son papa Stéphane
Bien manger, dormir, bouger
Bien dans leur assiette
Une journée de sensibilisation au bien-manger, bouger et dormir, baptisée « Du champ à l’assiette », a été organisée à la fin du mois de mars à l’école Jules-Ferry de Le Blanc, au cœur du Parc naturel régional de la Brenne, dans l’Indre, par la MSA Berry-Touraine, avec l’aval de l’Éducation nationale. Pour l’occasion, un village santé a été dressé dans la cour de l’école. Nous y étions.
Stéphane, le papa de Lucie, 9 ans, fait partie des parents volontaires pour encadrer les enfants de l’école pendant toute la journée. ©Alexandre_Roger/le_Bimsa

Sur le premier stand, on discute des avantages à pratiquer une activité sportive en club. Football, athlétisme, aïkido, judo… Pas d’ostracisme du côté du stand de l’office municipal des sports, qui propose aux jeunes Blancois une palette impressionnante d’activités.

Même si le golf a une place à part ce jour-là, puisque les élèves ont droit à une démonstration grandeur nature sur le terrain situé en contrebas de l’école. Dominique, Alain et Patrick, du golf des Rosiers, situé à dix minutes de Le Blanc, mettent au passage une bonne claque à la réputation élitiste de cette discipline, en détaillant des règles simples comme bonjour : « Mettre la balle dans le trou avec le moins de coups possibles » et un prix imbattable pour les moins de 12 ans : gratuit ! « Six ans est un bon âge pour commencer », conseille Dominique. Les parents sont prévenus.

initiation au golf pour deux enfants
Bien manger, dormir, bouger
Bien dans leur assiette
Une journée de sensibilisation au bien-manger, bouger et dormir, baptisée « Du champ à l’assiette », a été organisée à la fin du mois de mars à l’école Jules-Ferry de Le Blanc, au cœur du Parc naturel régional de la Brenne, dans l’Indre, par la MSA Berry-Touraine, avec l’aval de l’Éducation nationale. Pour l’occasion, un village santé a été dressé dans la cour de l’école. Nous y étions.
Le golf a une place à part puisque les élèves ont droit ce jour-là à une démonstration grandeur nature sur le terrain situé en contrebas de l’école. © Alexandre Roger/Le Bimsa

Le football reste le sport le plus pratiqué par les petits Blancois. D’ailleurs, la plupart attendent avec impatience l’arrivée de Louis Souchaud.Le gardien de La Berrichonne, l’équipe de Châteauroux, a créé une petite émeute de fans dans la cour. Comme Samuel, Loris et Matthew, beaucoup d’enfants sont repartis avec un autographe de leur idole, pour certains à même le bras

Louis Souchaud, le gardien de La Berrichonne, l’équipe de Châteauroux, né à Le Blanc
Bien manger, dormir, bouger
Bien dans leur assiette
Une journée de sensibilisation au bien-manger, bouger et dormir, baptisée « Du champ à l’assiette », a été organisée à la fin du mois de mars à l’école Jules-Ferry de Le Blanc, au cœur du Parc naturel régional de la Brenne, dans l’Indre, par la MSA Berry-Touraine, avec l’aval de l’Éducation nationale. Pour l’occasion, un village santé a été dressé dans la cour de l’école. Nous y étions.
Louis Souchaud, le gardien de La Berrichonne, l’équipe de Châteauroux, et enfant de Le Blanc, a créé une petite émeute de fans dans la cour. © Alexandre Roger/Le Bimsa

« Je suis un enfant de Le Blanc. Je suis là pour montrer que le sport de haut niveau est accessible à tous, mais qu’une bonne alimentation et une bonne hygiène de vie sont primordiales pour cela », prévient le jeune sportif de 21 ans.

signature d'autographes de Louis Souchaud
Bien manger, dormir, bouger
Bien dans leur assiette
Une journée de sensibilisation au bien-manger, bouger et dormir, baptisée « Du champ à l’assiette », a été organisée à la fin du mois de mars à l’école Jules-Ferry de Le Blanc, au cœur du Parc naturel régional de la Brenne, dans l’Indre, par la MSA Berry-Touraine, avec l’aval de l’Éducation nationale. Pour l’occasion, un village santé a été dressé dans la cour de l’école. Nous y étions.
Beaucoup d’enfants sont repartis avec un autographe de leur idole, pour certains à même le bras. ©Alexandre_Roger/le_Bimsa

Le petit déjeuner parfait

Tout cela donne faim. Ça tombe bien, un autre atelier propose de faire le point sur leur petit déjeuner ! Petit sondage pour savoir quelles sont leurs habitudes alimentaires, lancé par Philippe Pires, infirmier à MSA Berry- Touraine. Certaines réponses interpellent le professionnel de santé, notamment lorsqu’un bout de chou de dix ans annonce le menu de son petit déj’ : « Du café noir »« On n’est jamais dans le jugement de valeur », tient tout de suite à préciser Philippe Pires. Les autres réponses sont un peu moins surprenantes : « Chocolatine, céréales sucrées et pâte à tartiner chocolatée. » Maëlis se démarque avec son petit déjeuner presque parfait, composé « de lait, de céréales sans sucre ajouté et d’un fruit. » Bravo !

« Savez-vous quel organe consomme le plus d’énergie ? », poursuit Philippe Pires. Certains connaissent la bonne réponse : « Le cerveau »« C’est justement pour ça qu’il est important de ne pas aller à l’école le ventre vide. Le meilleur, l’incontournable, est le pain. Ajoutez-y du miel et une poignée de noix, du lait, un fruit de saison, mais pas de jus de fruits, et le tour est joué. »

Pendant cette énumération, Inès lorgne sur la table où trônent des bonbons… au beau milieu d’un panier type du petit déjeuner des petits Français avec ses bonnes et ses mauvaises habitudes.

Plus loin, Céline Dubois, d’Azay-le-Ferron, élue MSA, explique aux petits Blancois qu’elle livre le lait de ses 300 chèvres à la laiterie de Verneuil. « 300 bêtes, j’avoue, ça occupe », plaisante-t-elle. Elle a quand même pris le temps ce jour-là d’animer le stand « Le lait dans tous ses états », un aliment stratégique pour constituer un petit déjeuner équilibré, au côté de l’animateur du label AOP Pouligny- Saint-Pierre, un fromage local qui vaut le détour.

Futurs consommateurs

Sur le stand d’à côté, Quentin Revel, animateur au centre permanent d’initiative pour l’environnement en Brenne-Berry, interroge les enfants sur les avantages de consommer un produit local. Les réponses fusent : « C’est moins de pollution et, du coup, on peut savoir d’où ça vient exactement. » Sur le stand, on s’intéresse à recueillir les avis des enfants et leur vision de l’alimentation du champ jusqu’à leur assiette. Certaines photos présentées par l’animateur interpellent les petits Blancois. « Elle est où l’herbe ? Elles mangent quoi les vaches ? », s’interroge un enfant à la vue d’une photo d’un troupeau géant de bovidés américains sur de vastes plaines arides. « On peut malheureusement retrouver cette viande dans nos assiettes. Ce qu’on veut leur démontrer ici c’est que, en tant que consommateurs ou futurs consommateurs, ils ont le choix de refuser de se nourrir avec ce type d’aliments. Surtout quand on a la chance de se trouver en plein cœur de la Brenne, un territoire riche en productions diverses. » Mais pour ça, il faut apprendre à gérer un budget.

Direction le stand d’à côté. Il a pour nom : « Jour de marché ». Le but du jeu est de constituer un repas équilibré avec 15 euros. Pas si facile. Heureusement, les équipes du relais Brenne initiatives jeunes sont là pour aider les petits clients. Vous me remettez un kilo de carottes s’il vous plait !

les enfants font le marché
Bien manger, dormir, bouger
Bien dans leur assiette
Une journée de sensibilisation au bien-manger, bouger et dormir, baptisée « Du champ à l’assiette », a été organisée à la fin du mois de mars à l’école Jules-Ferry de Le Blanc, au cœur du Parc naturel régional de la Brenne, dans l’Indre, par la MSA Berry-Touraine, avec l’aval de l’Éducation nationale. Pour l’occasion, un village santé a été dressé dans la cour de l’école. Nous y étions.
Le but du jeu est de constituer un repas équilibré avec 15 euros. Pas si facile. Heureusement, les équipes du relais Brenne initiatives jeunes sont là pour aider les petits clients. ©Alexandre_Roger/le_Bimsa

Autour des sept ateliers constituant le village, les enfants ne nourrissent pas seulement leur ventre mais aussi leurs neurones. Le meilleur moyen pour récupérer leurs capacités physiques et psychiques, c’est de dormir. « Bonjour ! Je m’appelle Marie, je suis médecin à la MSA. On est là pour parler de votre sommeil », lance le Dr Moulin, médecin du travail à la MSA. « Je n’aime pas dormir, prévient Lilou. Le vendredi et le samedi, je me couche à 23 heures après Koh-Lanta et The Voice. » Un autre explique que le weekend, il se couche après ses parents vers une heure du matin. « À ton âge, tu devrais dormir entre neuf et onze heures par nuit, car le manque de sommeil provoque des troubles de la concentration. » Un enfant demande : « C’est quoi les astuces pour s’endormir facilement madame ? » Réponse du médecin : « Ne pas faire un repas trop copieux le soir, sans pour autant avoir faim, et ne pas utiliser d’écran avant d’aller se coucher. Il faut respecter un temps d’abstinence à ce sujet et se coucher dans un environnement calme. » « Moi, c’est à cause de mes chats, lâche Louis. Ils viennent me lécher le visage et ça me réveille. » Une remarque qui a le don de faire sourire toute la petite troupe, médecin y compris.

Dr Moulin parle du sommeil aux enfants
Bien manger, dormir, bouger
Bien dans leur assiette
Une journée de sensibilisation au bien-manger, bouger et dormir, baptisée « Du champ à l’assiette », a été organisée à la fin du mois de mars à l’école Jules-Ferry de Le Blanc, au cœur du Parc naturel régional de la Brenne, dans l’Indre, par la MSA Berry-Touraine, avec l’aval de l’Éducation nationale. Pour l’occasion, un village santé a été dressé dans la cour de l’école. Nous y étions.
« Bonjour ! Je m’appelle Marie, je suis médecin à la MSA. On est là pour parler de votre sommeil », lance le Dr Moulin, médecin du travail à la MSA. ©Alexandre_Roger/le_Bimsa

Les enfants se rappelleront de cette journée pendant longtemps en feuilletant le livre sur l’agriculture remis à chacun des petits participants, mais aussi en contemplant la fresque souvenir sur les murs du préau de l’école. Une oeuvre XXL à la réalisation de laquelle, bombe de peinture à la main, ils ont apporté leur contribution artistique… Gaëtan Deffontaines, graffeur local, a l’art d’aider les petits artistes en herbe à exprimer leur créativité. Une création très champêtre sous l’œil complice de Bambi Jugie, une autre artiste locale, ancienne psychologue scolaire de 1970 à 1991, qu’on peut croiser régulièrement aux abords de la Creuse en train de peindre.

Gaëtan Deffontaines, graffeur local, a l’art d’aider les petits artistes en herbe à exprimer leur créativité.
Bien manger, dormir, bouger
Bien dans leur assiette
Une journée de sensibilisation au bien-manger, bouger et dormir, baptisée « Du champ à l’assiette », a été organisée à la fin du mois de mars à l’école Jules-Ferry de Le Blanc, au cœur du Parc naturel régional de la Brenne, dans l’Indre, par la MSA Berry-Touraine, avec l’aval de l’Éducation nationale. Pour l’occasion, un village santé a été dressé dans la cour de l’école. Nous y étions.
Gaëtan Deffontaines, graffeur local, a l’art d’aider les petits artistes en herbe à exprimer leur créativité. ©Alexandre_Roger/Le_Bimsa

Les enfants remettent le couvert à la fin du mois d’avril. Pour goûter de nouvelles  saveurs, cette fois plus iodées, et découvrir un autre terroir avec un voyage à Noirmoutier, en Vendée, du 24 au 28 avril 2017. Pour une version du champ à l’assiette tournée vers l’océan et qu’on pourrait renommer de la mer à l’assiette.

Bien manger, dormir, bouger
Bien dans leur assiette
Une journée de sensibilisation au bien-manger, bouger et dormir, baptisée « Du champ à l’assiette », a été organisée à la fin du mois de mars à l’école Jules-Ferry de Le Blanc, au cœur du Parc naturel régional de la Brenne, dans l’Indre, par la MSA Berry-Touraine, avec l’aval de l’Éducation nationale. Pour l’occasion, un village santé a été dressé dans la cour de l’école. Nous y étions.

Un repas 100% local


« Il y a encore de la compote, madame ? », questionne, de l’inquiétude dans la voix, Mitthielly, 10 ans, élève en CM2 à l’école Jules-Ferry de Le Blanc, dans l’Indre. « Non. Vous avez tout mangé. » La réponse de la cantinière crée quelques frustrations chez la gourmande. « Dommage, elle était trop bonne », se lamente la petite fille en léchant sa cuillère. La compote de pommes maison, garantie 100 % circuit court, a effectivement un petit goût de reviens-y. Tout comme les lentilles vertes du Berry, fierté locale riche en protéines, qui font l’unanimité ! Elles plaisent à Mathias, Kristiano, Loëlia et Yanis, qui ont tous demandé du « rab ». Ils partagent tous les quatre la table de Mitthielly. Ce repas un peu spécial, élaboré par un chef de la région, Patrice Moënne-Loccoz, a démarré par des quenelles au brochet, une autre spécialité locale. Elles étaient accompagnées de leur sauce au homard et suivies de chipolatas de bœuf, puis d’un fromage de chèvre made in Indre, emmailloté dans sa feuille de brick et parsemé de miel. Du côté de la direction de la cantine, on explique : « Ce n’est pas facile d’inclure un produit comme le brochet à tous nos menus, mais on essaie de mettre le plus possible d‘ingrédients issus des fermes de la région. » Une question de responsabilité environnementale mais aussi d’éducation au bien-manger. « En 2016, 15 % de nos repas étaient composés de produits locaux », se réjouit-on du côté de la communauté de communes Brenne Val-de-Creuse en charge des cantines sur le territoire. Des considérations qui passent un peu au-dessus de l’estomac de Yanis qui, en vrai petit glouton, est en train d’ingurgiter sa huitième quenelle. « Quel est le point commun entre un thermomètre et une maîtresse ? Quand les deux indiquent le zéro, on tremble. » La petite blague de Mathias, 11 ans, élève en CM2, fait bien rire la tablée. Tant mieux, on dit que l’humour est signe de bonne santé. Lui, il trouve les quenelles « moyen, moyen ». Comprenez : pas à son goût. Les chipolatas de bœuf ne passent pas beaucoup mieux. « Madame, pourquoi les saucisses, elles ne sont pas comme d’habitude ? », demande-t-il. Réponse de la cantinière : « Bonne question. Elles sont au bœuf, un peu moins grasses et donc un peu plus sèches que leurs petites sœurs au porc. » Le repas s’est terminé par un bon vieux « chifoumi ». Il y a des traditions qui ne se perdent pas. Taper dans ses mains pour finir en fou rire, une bonne manière de digérer. Stéphane, le papa de Lucie, 9 ans, fait partie des parents volontaires pour encadrer les enfants de l’école : « Je trouve bien de réapprendre les fondamentaux, de se nourrir sainement des produits cultivés par nos agriculteurs locaux ! »

Patrice Moenne-Loccoz, un chef du cru


Qu’ils aiment ou pas ce qu’ils goûtent, à ce petit jeu, ils sont plutôt bons », explique Patrice Moënne-Loccoz, le chef du restaurant le Cygne blanc. Au programme : une dégustation à l’aveugle. « Même s’ils commettent quelques erreurs, ils reconnaissent la plupart des ingrédients », poursuit le gardien des traditions régionales et dont la table est une véritable institution à Le Blanc. « À cet âge, le palais est plus fin. Le tabac et le café n’ont pas encore fait leurs ravages, mais ils se fient trop aux couleurs. Pour eux, quand c’est rose, c’est du tarama ou de la framboise. » Raté, dans le dernier petit pot tout rose, il s’agissait de reconnaître un mélange de betterave et de fromage de chèvre frais. Aurélien, Noah, Mérin et les autres ne s’avouent pas vaincus pour autant, et contemplent du coin de l’oeil la table où est installée une constellation d’autres petits récipients remplis de mets et de saveurs du cru. « L’une des ambitions de la journée est de mettre en valeur les productions locales, ce qui peut donner quelques indices… », poursuit celui qui s’est formé auprès des plus grands, comme Taillevent et Alain Ducasse. « Le truc blanc, c’est du foie gras ? », interroge Noah, 10 ans. Aurélien vise juste aussi. « Bien vu. C’est du foie gras accompagné d’une mousse de lentilles. » Patrice Moënne- Loccoz s’est levé aux aurores pour préparer tous ces plats mais aussi le déjeuner de toute la cantine. « J’ai pas trop aimé le truc vert. On dirait de la purée », lance Mérin en grimaçant et en repoussant le petit récipient. « C’est du poisson. C’est bon. » Akob, 11 ans, apprécie le brochet local mais le confond avec du saumon.

Bien manger, dormir, bouger
Bien dans leur assiette
Une journée de sensibilisation au bien-manger, bouger et dormir, baptisée « Du champ à l’assiette », a été organisée à la fin du mois de mars à l’école Jules-Ferry de Le Blanc, au cœur du Parc naturel régional de la Brenne, dans l’Indre, par la MSA Berry-Touraine, avec l’aval de l’Éducation nationale. Pour l’occasion, un village santé a été dressé dans la cour de l’école. Nous y étions.

Pour aller plus loin…

Découvrez le portrait de Patricia Keller, élue MSA de la MSA Berry-Touraine.