Perché sur sa nacelle, Bault, le street artist originaire de Flavin, dans l’Aveyron, a exercé son art en lieu et place du trompe-l’œil réalisé en 1996 par Marie-Claude Cavagnac et Sonia Privat, qui commençait à sérieusement s’estomper avec le temps. En une semaine, Bault a réalisé l’œuvre monumentale qu’il a imaginée en forme de trois vitraux à thématiques locales. Le premier représente le monde des insectes et illustre le « riche biotope originel » local. Le deuxième est une synthèse des statues-menhirs présentées au musée Fenaille. Le troisième représente les vitraux de l’abbatiale Sainte-Foy de Conques, du peintre aveyronnais Pierre Soulages. Pour réaliser ce triptyque, l’artiste reconnaît avoir beaucoup souffert durant cette semaine de travail entrecoupée par la pluie et les fortes chaleurs. Mais il avoue aussi être « fier du résultat » de cette fresque qui a « une saveur toute particulière » pour lui qui a grandi à Rodez.

À Montauban, rue du général Sarrail, c’est sur la façade de l’immeuble appartenant au groupe MSA Midi-Pyrénées Nord, occupé entre autres par le Greta et le centre d’examen de la santé de la CPAM, que 100Taur offre à la population son interprétation du tableau Œdipe explique l’énigme du sphinx de 1808. À travers cette fresque de la mythologie grecque évoquant la scène du Sphinx envoyé par Zeus pour punir la ville de Thèbes, 100Taur rend hommage au célèbre peintre montalbanais, Ingres.