Outre la signature de conventions de partenariat entre l’association Accés (Accueil contact conseil emploi service) et ses partenaires (MSA Haute-Normandie, Direccte, DDTM, Pôle Emploi, le Crédit Agricole et plusieurs fondations et partenaires privés), cette journée a permis aux différents représentants des institutions d’apprécier le potentiel de cette future éco-ferme.
« Réelle opportunité d’inclusion pour les publics éloignés de l’emploi », selon Raymonde Daverton, vice-présidente de la MSA Haute-Normandie, l’atelier-chantier est aussi l’occasion de créer un véritable parcours de formation et d’insertion dans l’emploi agricole, permettant notamment de répondre aux besoins de remplacements agricoles sur le territoire. « Ces emplois sont nécessaires pour pouvoir proposer aux exploitants les solutions de répit dont ils ont besoin et ainsi agir sur la prévention du mal-être des populations agricoles », souligne-t-elle.
Lauréat de l’appel à projets national Inclusion et ruralité
C’est donc en toute légitimité que le projet a été retenu dans le cadre de l’appel à projets Inclusion et ruralité initié par la MSA et son réseau Laser Emploi pour favoriser l’implantation de structures inclusives en zones rurales.
Les travaux vont s’étaler sur trois ans, durée de l’accompagnement de la MSA et de l’État. Ils porteront dans un premier temps sur l’entretien des espaces verts et des herbages, la remise en état et l’entretien du patrimoine bâti, la production agricole maraîchère et arboricole.
« Une vitrine des produits de l’agriculture normande »
« Dans un deuxième temps, le projet que nous portons, retenu par la MSA, vise la création d’une éco-ferme pédagogique consacrée à un conservatoire des 23 races animales normandes ainsi que des fruits et légumes anciens, précise Alain Delanys, président d’Accés. Les bâtiments seront rénovés et accueilleront les diverses activités. Nous souhaitons faire de Terre de Champeaux, un lieu d’apprentissage, de formation et aussi la vitrine des produits de l’agriculture normande. »
Sur le plan financier, la MSA s’est engagée à verser sur ses fonds d’action sanitaire et sociale 40 000 euros sur trois ans afin d’accompagner le démarrage de l’action. La MSA sera aussi attentive à activer son guichet unique, afin de répondre aux besoins de protection sociale des salariés (affiliation, ouverture des droits, accès aux droits) d’accompagnement social, de prévention des risques professionnels, mais également de santé au travail…
« Il s’agit donc aujourd’hui de la première étape d’un beau parcours que nous réaliserons ensemble, pour la vitalité du territoire et la promotion de l’insertion par l’activité économique », conclut Raymonde Daverton.