Sur le stand de la MSA ce mardi 26 février, Julie et Maryne, infirmières en santé au travail à la MSA Auvergne, ont apportées avec elles une drôle de boîte… la « boîte à coucou ». Aucun oiseau à l’intérieur cependant, l’origine du nom restera un mystère.

Bien connu des hôpitaux, cette petite caisse est utilisée pour sensibiliser au bon lavage des mains. Et oui, car le nettoyage, c’est tout un art…

À l’intérieur, un rayon ultra-violet permet de colorer les parties touchées par un gel hydroalcoolique fluorescent. On visualise ainsi les zones qui n’ont pas été correctement nettoyées : en bleu, le produit est bien utilisé, le blanc distingue les zones mal nettoyées, où produit n’a pas été étalé correctement, et en noir celles qui n’ont pas du tout été en contact avec celui-ci.

« On oublie souvent le pouce et le dessus des doigts, constate Julie Ferroudj. Notre objectif est de redéfinir ce qu’est un lavage correct des mains, pour la prévention de la grippe, des gastro-entérites, des rhumes, le passage avant-après les toilettes ou transports en communs pour limiter la propagation des microbes en santé publique. Nous le défendons aussi sur un autre thème, professionnel : le risque chimique.

« La solution hydroalcoolique qu’on utilise ici lave des mains visuellement propres. Mais si elles sont tâchées, il faut de l’eau et du savon. C’est d’ailleurs la meilleure façon de se laver les mains, ce gel étant en plus très agressif pour la peau. Cette animation a un côté ludique. La machine attire, faire le test provoque une prise de conscience qui permet d’engager une discussion et une réflexion. C’est un des moyens pédagogiques que nous utilisons auprès des salariés, exploitants et lycées agricoles.

« Ici au SIA on retrouve à la fois le grand public, beaucoup de grands-parents avec leurs petits-enfants, et les professionnels. C’est une manière de présenter la MSA autrement et c’est aussi un moyen de faire connaître notre métier. Nous sommes infirmières santé au travail, et référentes risque chimique, depuis cinq ans mais on n’identifie pas bien notre rôle. On est impliquées et actives dans la prévention des risques, et c’est souvent l’une de nos casquettes que l’on oublie. »