Quel regard portez-vous sur les deux manifestations auxquelles vous venez de participer ?
Contrairement au Sommet de l’élevage où la MSA est présente depuis l’origine, l’événement Les Terres de Jim constitue pour nous une manifestation ponctuelle, rassemblant un public plus large. Nous y avons proposé un village de la protection sociale, avec de nombreuses
animations, également adaptées à un public pas forcément issu du monde agricole. Notre présence est indispensable sur ce type de rencontre où nous partageons notre savoir-faire sur la prévention des risques professionnels, la prévention santé, l’action sanitaire et sociale, nos services sur les territoires ruraux…
En outre, la MSA Auvergne a beaucoup développé l’offre de services. Douze associations représentant 700 emplois en équivalent temps plein, répondent aux besoins de la population agricole et rurale en termes de maintien à domicile, d’insertion, de téléassistance aux personnes âgées et aux professionnels…
Nous apportons des services de proximité et générons de l’emploi sur les territoires. Il est essentiel de le faire connaître. Notre village reflétait la large palette de cette offre.
Nous avons profité des Terres de Jim pour signer, sur notre stand, une convention nationale avec les Jeunes agriculteurs (JA). Elle s’articule autour de deux thèmes : l’accompagnement des jeunes et les élections MSA 2020. Un événement formel qui crée aussi une dynamique au plan local. Les JA n’ont pas forcément beaucoup de temps disponible et sont souvent concentrés sur l’économique. Les Terres de Jim représentent une occasion de les sensibiliser à la protection sociale dont ils bénéficieront demain. Celle-ci sera le résultat de leur investissement d’aujourd’hui.
Et pour le Sommet de l’élevage ?
La configuration est toute autre. Nous avons beaucoup de chance d’accueillir une telle manifestation en Auvergne, vitrine de dimension internationale créée en 1992 à l’initiative de professionnels du terrain. Ils ont eu besoin de communiquer un savoir-faire ; ils ont eu la capacité de regrouper la famille agricole sur l’amont et l’aval et d’ouvrir la manifestation au grand public. Aujourd’hui plus que jamais, cette ouverture est essentielle.
La MSA a voulu participer à cette aventure dès le début car elle appartient au monde agricole. Au fil des années, nous avons construit notre présence en fonction de l’évolution de celui-ci et du développement de nos partenariats. Cela nous permet d’être bien identifiés et de conforter nos coopérations.
Qu’y proposez-vous ?
Notre leitmotiv, c’est le service. Durant trois jours, élus et équipes administratives sont au contact des adhérents pour les informer et les accompagner. Des spécialistes en protection sociale apportent en direct une réponse à leurs questions. Les conseillers en prévention sont également présents. Cette année, les visiteurs pouvaient venir tester leurs
connaissances en comportement animal grâce à la réalité virtuelle. Nous avons organisé aussi des démonstrations de chiens de troupeau avec l’Institut de l’élevage. Nouveauté pour l’édition 2019, un atelier et une conférence sur la filière hippique, en partenariat avec l’Institut français du cheval et de l’équitation (IFCE).
Autre intérêt incontournable de notre présence : la rencontre avec les élus communautaires, les représentants politiques avec lesquels nous pouvons échanger pour faire passer nos messages, notamment sur les élections, et rappeler notre implantation de proximité, notre rôle de sentinelle et l’accompagnement que nous réalisons au quotidien.
Lire aussi
Des salons pour se rencontrer. Sommaire de notre dossier.