En ce 16 septembre, c’est un peu la rentrée pour Véronique, Jean-Claude, Damien, Patrick, Jean-Yves, Philippe, Delphine et Éric. Ce jour-là, la MSA de Saint-Brieuc ouvre grand ses portes pour ces invités très spéciaux, qui vont pouvoir en découvrir les coulisses.

En immersion

Au cœur de la vie mutualiste de l’institution, ces vigies des territoires prennent le pouls du monde agricole et rural afin d’aider les adhérents au quotidien et enrichir l’accompagnement de la MSA. Nouvellement élus ou réélus, lors des élections des délégués en mai dernier, ils sont invités à démarrer ce nouveau mandat par une journée en immersion avec les équipes de la MSA d’Armorique. Au programme : présentation de l’institution et visite d’un service.

« Le but est de s’imprégner par petites touches du fonctionnement du régime agricole, et de donner envie d’aller plus loin grâce aux formations complètes qui leur seront proposées en 2026, explique Annie Bertrand, animatrice de la vie mutualiste dans les Côtes d’Armor. C’est important car même dans les communes très rurales, de moins en moins de personnes connaissent la MSA, y compris parmi les élus municipaux. Il y a un travail de vulgarisation à faire qui peut passer par nos délégués. »

Ainsi, quatre journées portes ouvertes leur ont été proposées durant le mois de septembre sur les deux départements. Une première pour la caisse qui a rencontré un vif succès : une centaine de personnes ont répondu présentes, curieuses d’en savoir plus pour mieux s’engager.

Quelles populations adhèrent à la MSA ? Comment s’organisent les services ? Quelles missions sont menées ? Quels sont les financements ? Après avoir balayé les grands principes du régime de sécurité sociale agricole, les participants ont pu découvrir différents services selon les sites : santé, accueil, plateforme de services ou encore numérisation…

L’humain au quotidien

À Saint-Brieuc, nos sept visiteurs du jour se sont rendus au service famille pour une immersion dans le travail quotidien des collaborateurs du pôle logement, précarité ou encore enfance. Démonstration de la gestion d’un dossier et des outils, du circuit de la dématérialisation et de sécurisation des données sensibles… Les salariés volontaires détaillent aux visiteurs toutes les étapes réalisées et les difficultés rencontrées.

« Nous avons vu la complexité de traitement d’un dossier », constate Jean-Yves Jouan, ancien salarié du Cerfrance, élu à Lannion. « On comprend mieux désormais les délais qu’il peut y avoir, ajoute Delphine Lesaignoux, gérante d’une ferme pédagogique à Corseul et formatrice. On est vite amené à oublier que derrière l’ordinateur, il y a de l’humain, des personnes qui font de leur mieux. Et on a vu des salariés très impliqués, qui ont à cœur de bien faire, au plus rapide et au plus juste car ils savent que derrière, il peut y avoir des personnes en grande difficulté. »

Les sept délégués sont repartis ravis de leur journée et encore plus motivés à en apprendre davantage. Exploitants, salariés, retraités ou actifs, et même maire de commune, tous ont à cœur de mieux comprendre le système afin d’aider leur prochain, d’être utiles sur leur territoire.