HUGUETTE POCHON

Huguette Pochon


Sur les conseils de ma sœur, aujourd’hui décédée, je suis venue à la Marpa de Saint-Étienne-du-Bois en septembre 2006, deux ans après son ouverture. Je vivais seule chez moi sur une ferme isolée. Je n’ai pas d’enfant. Une nièce me rend visite de temps en temps. C’est bien d’être là quand on n’a pas de famille et quand on vivait dans une grande maison isolée.

Ici, on est dans nos meubles et on garde ses souvenirs avec soi. Mon mari, qui était maçon, n’aimait pas sortir. Je n’ai jamais pris de vacances de ma vie. Pour moi, à la Marpa, c’est comme des vacances !

Marcelle Tournier

Ancienne exploitante à Bény, je suis arrivée il y a deux ans à la Marpa de Saint-Étienne-du-Bois, après une chute.
J’avais une grande maison avec des escaliers, dans laquelle j’ai élevé toute ma famille. Ça n’a pas été facile de la quitter.

Mais je suis très contente d’être ici, en raison de l’ambiance qui y règne, des activités, du personnel et de la directrice qui est juste avec tout le monde.

MARCELLE TOURNIER
MARIE BILLOUD
Ancienne agricultrice en production laitière

Marie Billoud

C’est rassurant pour mes enfants que je vive à la Marpa. Et pour moi aussi, finalement. J’en ai élevé dix. L’un d’entre eux a repris l’exploitation. Beaucoup ne sont pas loin et viennent souvent me voir. Je ne peux pas demander une fin meilleure que d’être là.

Fernand Laffay

C’est mon gendre qui m’a aidé à meubler mon appartement à la Marpa. J’y suis depuis deux ans. On y est tranquille et on mange bien.

Je prends mes repas midi et soir avec les autres résidents, je joue aux cartes et je vais de temps en temps le vendredi faire de la gym douce.

FERNAND LAFFAY
AIMÉE JOLY
Aimée a pris son temps. Puis, un jour, elle s’est décidée. Depuis cette année, cette nonagénaire a intégré son nouveau logement qu’elle fait visiter en compagnie de son fils, présent à l’occasion des dix ans de la Marpa de Viriat.

 Aimée Joly

J’avais des copines qui habitaient déjà à la Marpa. Un jour, on m’a téléphoné : « Vous venez à la Marpa cette fois ? » « Non, pas encore… »

Aujourd’hui je suis bien là. On joue aux cartes et c’est moi qui compte tous les points. Pas besoin de calculette. Quand j’étais jeune, j’étais volaillère et j’avais un million de francs dans ma sacoche ! J’avais l’habitude de compter : je payais les paysans tous les jours.