Si pour la deuxième année consécutive, c’est aux arènes de Lutèce à Paris qu’ont été lancées les Journées nationales de l’agriculture, c’est bien à travers tout le territoire que s’est déroulée cette 5e édition. Elle a réuni plus de 220 000 visiteurs qui ont pu profiter de près de 2 000 événements permettant de rencontrer des agriculteurs, des vignerons, des distillateurs, des éleveurs, des enseignants d’établissements agricoles, des acteurs de la transformation ou encore des chercheurs.

Bâtir des ponts

Une occasion unique de « recréer des ponts entre les mondes » pour la philosophe et marraine de la manifestation, Gabrielle Halpern, alors que « nous sommes dans une forme de paradoxe où beaucoup d’agriculteurs ont du mal à vivre de leur métier d’un côté, et de l’autre, nombre de consommateurs ne prêtent pas attention à leur alimentation ».

Pour que ce constat ne devienne pas une fatalité, c’est autour de la thématique « Mieux comprendre l’agriculture pour mieux consommer » que se sont déroulés ces 4 jours afin d’informer les visiteurs sur ce que l’agriculture leur apporte au quotidien en abordant les cinq enjeux indissociables de l’avenir agricole : agriculture et alimentation, souveraineté alimentaire, développement durable, résilience et autonomie des territoires, l’idée que l’agriculture est bien plus qu’une fonction nourricière.

Valorisation des Journées nationales de l’agriculture

Par leur vocation pédagogique, les Journées nationales de l’agriculture, lancées en 2021 par #agridemain et Make.org Foundation, viennent d’être reconnues par le ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire comme un levier structurant de la Stratégie nationale pour l’alimentation, la nutrition et le climat 2025-2030.

« Favoriser la rencontre et la discussion entre celles et ceux qui cultivent, élèvent, transforment, nourrissent et celles et ceux qui consomment, cuisinent, choisissent » est le leitmotiv des Journées nationales de l’agriculture.
Près de 2 000 événements ont permis aux habitants de rencontrer agriculteurs, vignerons, éleveurs, enseignants d’établissements agricoles, acteurs de la transformation ou encore chercheurs.