Noël sans cadeau, c’est terrible pour un enfant. Même s’il s’agit de fêtes particulières en raison du contexte sanitaire, il serait bien que, pour ces enfants et les familles en difficulté, ce Noël soit particulier dans l’autre sens. Pour les personnes qui en ont la possibilité, c’est l’occasion de faire un don, geste simple et concret : paquet de papillotes, colis alimentaire, cadeaux, jouets… on sait que ces dons vont aller à quelqu’un et faire plaisir. Pour ma part, j’ai surtout choisi des jeux éducatifs : ceux-ci éveillent l’intelligence, entraînent la mémoire, aident à apprendre à compter de manière ludique et peuvent donner aux enfants plus de chances pour l’avenir.

La MSA Alpes-Vaucluse tient à travailler en synergie dans différents domaines avec d’autres organismes et associations qui possèdent des savoir-faire et des connaissances spécifiques. C’est pourquoi elle s’est inscrite dans le partenariat initié par la CCMSA et le Secours populaire français, action que nous voulons poursuivre et renforcer, notamment vers les territoires ruraux !

« En offrant un cadeau à un enfant qu’on ne connaît pas, on fait plus que lui faire plaisir. Celui qui reçoit fait grandir celui qui donne. »


Denis Maucci, administrateur salarié de la MSA Alpes-Vaucluse, président de la commission de la vie mutualiste.

Des situations de précarité multiples

Nous avons largement relayé l’opération auprès des délégués, des salariés, des partenaires et de notre entourage. L’association dispose de nombreux points de collecte sur le territoire. À la MSA Alpes-Vaucluse, les dons peuvent aussi être déposés dans nos accueils.

De gauche à droite, Denis Maucci, Delphine Tisseyre, secrétaire générale du Secours Populaire Vaucluse, Jérôme Mollé, sous-directeur de la MSA Alpes-Vaucluse, Camille Daussy, attachée de direction de la MSA Alpes-Vaucluse.

Sur le périmètre d’intervention de la caisse, les situations de précarité sont multiples, essentiellement dans les grandes villes pour le Vaucluse, alors que dans les Alpes de Haute-Provence et les Hautes-Alpes, des zones très rurales sont concernées. 20 % des habitants sont exposés à la pauvreté dans le Vaucluse, les foyers monoparentaux – avec près de 10 000 enfants – étant particulièrement impactés. 75% des mères isolées avec trois enfants y vivent sous le seuil de pauvreté. Autre catégorie marquée : la tranche des 60-74 ans (femmes et personnes en situation de handicap).

Élus et personnel constatent ces situations dans leurs échanges, à l’occasion de rendez-vous ou lors du traitement des dossiers… Chacun peut donc donner un coup de pouce, tendre la main, être solidaire.

Photos : © Elena Winterhalter/MSA Alpes-Vaucluse